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Exquisite Corpse.
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12 mai 2007

30 septembre 2006.

Y'a t'il un moment ou ça s'arrête ?

Ou on peut cessé de faire semblant ?

Et, vomir sa douleur et ses pleurs contre la vie entière ?

Cette Vie si laide. Parce que quoi que les gens puissent dire, la Vie n'est pas belle. C’est une garce. Une manipulatrice. Et nous ne sommes que ses pions. Cherchant inlassablement notre place parmi Elle. Pour essayer de nous fabriquer une vie digne du bonheur. Mais. La Vie n’est pas pleine d’espoir et de rêve. L’espoir n’est qu’un mensonge. Le rêve qu’une illusion futile. On souffre beaucoup trop à y croire. Tous si naïf les un comme les autres.

Aujourd'hui, j'ai craquée.

Les mêmes gestes émis, ça aurait pu être une journée semblable aux autres - Et en réalité, elle n'a pas était bien différente. Seulement un réveil rempli de larmes. Sans savoir réellement pourquoi. Elles ce sont amusées a roulé sur mes joues, avec violence. Refusant de stopper, elles m'ont accompagnées sur le chemin du bus. Mais, avec encore le peu de force que j'avais, j'ai réussi à les contrôler. Alors comme une marionnette désarticulé j'ai franchie le portail du lycée, fait les même pas identiques m'amenant à la salle de cours, avec ce coeur lourd. C'est la que le drame c'est produit. Deux nouvelles étudiantes débarquent de nulle part. Le professeur leur désignent leur place : C'est simple, il n'en reste que deux.

On m'a violé mon cocon. Je ne veux pas de cette fille à coté de moi. Elle aura beau me parler je ne la regarderai même pas. Je la déteste pour dessus tout. Je sais, je suis méchante et cruelle. Et c'est ainsi. Je veux seulement être tranquille. Loin de tout contact.

Mais on se tait. On prend du courage et on retient les pleurs qui recommencent à surgir. Pour ensuite, dès la sonnerie de fin de cours, aller courir s'enfermer dans des toilettes pourries pour gerber ses larmes. On appellera plus tard sa mère pour la supplier de la laisser rentrée plus tôt, en ravalant tant bien que mal ses sanglots.

Tout ça est tellement pathétique et pitoyable. En réalité je ne suis qu'une petite merdeuse immature. Ça doit être ça, après tout.

Oui, je suis seule. Désespérément seule. Et je ne suis plus. Rien. Le vide s’est engouffrée dans mon corps, aussi brutalement que délicieusement. La froideur s'immisçant dans mon être, laissant place a l’hiver au fond de mon cœur.

Pâleur brute d’une âme en perdition.

Et s'entailler le corps a nouveau.

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