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Exquisite Corpse.
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12 mai 2007

05 août 2006.

Pendant ce temps sans moi, le monde tourne.

Le mois d'août commence. Mal. Journées remplies de larmes. De lames. De sang. De lecture. De fatigue. De faux sourires. De mensonges.

Il y a la Faim. Je ne mange plus. Je jette même la bouffe qu'il reste dans le frigo à la poubelle. Pour ne pas être tenter. A l'ingurgiter. Parce qu'il ne faut pas. Je suis conne. La nourriture, ça coûte de l'argent. Et y'en a qui crève de faim dehors. Moi, je la jette. Je la gâche. Mais. Je préfère la voir on fond d'une poubelle que dans mon estomac. Et me faire grossir. Et puis. Je suis la reine des menteuses. Mais il le faut bien, pour qu’Ils me laissent tranquille. "Tu ne manges pas ? - Non, je n’ai pas faim. (Premier mensonge.) - Ah bon, mais tu n'as pas mangé a midi non plus. - Si, après que tu sois partie, vers trois heures. (Deuxième mensonge.) - Ah oui, quoi ? - La salade qu'il y avait dans le frigo. (Troisième mensonge.) - Ok." Ils me laissent. Objectif atteint.

Il y a aussi ces nuits d'insomnies. Passé à lire encore et encore. Attendant que Morphée arrive. Les après-midi qui défilent au lit. Sans pour autant que le sommeil vienne. Il y a cet état cadavérique. Les cernes qui ne cessent de me rappeler à quel point je suis minable. Et laide.

Il y a les rasoirs. Les lames. Les entailles. Le sang. Qui coule toujours. Ça ne s'arrêtera donc jamais, n'est ce pas ? Tout y passe. J'épargne seulement mes bras, promesse d'été. Mes jambes ne ressemble plus a rien. Entre les brûlures et coupures, c'est du joli. Et ça fait mal. Surtout quand on s'assoit sur vos cuisses fragiles. "Je m'assois sur toi, y'a plus de place hein !" Bien sûre. Ne rien dire. Parce que. La personne n'est pas censée savoir qu'elle me torture les jambes, a ce moment même. Et. Je le m'hérite. C'est ma punition.

Il a aussi les pleurs. Les subite montés de larmes n'importe quand. Qu'il faut retenir, pour ne pas montrer aux Autres que non. La petite fille ne va pas aussi bien qu'elle le dit. Alors la petite fille monte s'enfermer dans sa chambre délivrer ses pleures. Serrer son nounours dans ses bras, comme les gamine. On pourrait se demander pourquoi la gamine pleure. Mais elle ne le sait elle même. Peut être qu'elle pleure juste contre ce vide... Ou sa vie.

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